À la vie.
Tu es entrée dans mes yeux
comme la lumière secrète d’un soupir,
Je partout te vois, où je me retourne,
dans l’éclosion de la fleur qui s’épanouit,
comme une bougie allumée
brûlante au chant de l’oissillon,
Je sens comme un regret
dans la corolle qui se penche au soleil,
Glisse dans le feu du crépuscule,
pâle mon âme enflammée par l’ancien.
J’en meurs.
Holá vie, tu es dans mes yeux comme un secret de bonheur.
Viens! courons dans le chemin du gel
de ces froides matinées de janvier,
encore, comme une fois nous respirâmes froid,
allons-y! plieé l’herbe tremblait aux bords des rosiers
et nous cueillions des bourgeons trop imberbes,
dans les sillons les dalles se brisent de glace fumante
et la rosée coule parmi les
escarres
comme les blessures d’un aurevoir d’amoureux.
Nous fûtes des jonquilles courbées
sur les bords du fleuve Léthé.
(…)
G.L.